Selasa, 28 Januari 2020

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Solaire


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3.39 étoiles sur 5 de 227 Commentaires client

Télécharger Solaire PDF En Ligne Gratuitement Ian McEwan - Michael Beard aurait tout de l’antihéros pathétique (boulimique chauve bedonnant il est proche de la soixantaine et son cinquième mariage est sur le déclin) s’il ne s’était vu décerner le Prix Nobel de physique.Croyant que son heure de gloire est derrière lui il végète en faisant de vagues recherches sur les énergies renouvelables et c’est par ailleurs un coureur de jupons invétéré. Mais voilà qu’il rencontre un étudiant Tom Aldous qui prétend avoir t...

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Les détails de Solaire

Le Titre Du LivreSolaire
AuteurIan McEwan
ISBN-102070130819
Date de publication10/03/2011
Livres FormateBook PDF ePub
Catégorieslittérature
Mots clésSolaire
Évaluation des clients3.39 étoiles sur 5 de 227 Commentaires client
Nom de fichiersolaire.pdf
Taille du fichier20.73 MB (la vitesse du serveur actuel est 29.71 Mbps

Vous trouverez ci-dessous quelques critiques les plus utiles sur Solaire. Vous pouvez considérer cela avant de décider d'acheter ou de lire ce livre.
Par l'auteur d'Expiation voici un roman magistral qui serpente entre cynisme et grotesque. A la fois portrait d'un homme - c'est bien là tout le drame - et réflexion contemporaine sur notre politique écologique Solaire est un roman qu'il faut prendre le temps de déguster sous peine d'indigestion.______J'étais un peu frustrée arrivée à la centaine de pages par l'absence d'intrigue à proprement parler. Je me sentais étouffée par la personnalité de celui qui est au coeur du roman. En disant "coeur" je suis en dessous de la vérité. Il emplit chaque recoin il est le corps du roman. L'ensemble de l'oeuvre est son portrait impitoyable.On ne peut pas aimer Michael Beard. Certes il a reçu le prix Nobel de physique. Mais c'était il y a des années. Depuis il se contente de recycler la même conférence grassement payé tout en enchaînant les mariages et les liaisons - ces dernières trois fois plus nombreuses que ces premiers.Justement sa cinquième épouse dépitée lui rend la pareille. Beard dont la lâcheté excède la libido en profite pour accepter un tour au Pôle Nord et feint de s'intéresser au réchauffement climatique. En vérité il s'en fout de ça comme du reste comme de tout ce qui ne concerne ni son pénis ni son estomac.De cet homme grotesque Ian McEwan fait l'allégorie de l'Indécence. Son prix Nobel lui donne un certain pouvoir il l'utilise à des fins personnelles. Il prêche les économies d'énergie mais il est prisonnier de son métabolisme déréglé avide de nourriture grasse avide de sexe. Quand il s'empare des travaux d'un autre sur l'énergie solaire impossible d'être surpris.Je crois que je lui en veux surtout parce qu'il est humain et agit comme tel. A petite échelle il existe bien des coeurs purs de nobles âmes prêtes à se sacrifier pour la cause de l'humanité. A grande échelle ceux qui décident ceux qui gouvernent nous l'oublions parfois ne sont que des hommes.Pas spécialement écolo - parce que trop cynique - je suis les débats sur le réchauffement climatique d'assez loin. Mais un passage m'a marquée celui dans lequel il est dit qu'il nous est impossible de prendre les menaces climatiques au sérieux car la situation est tellement critique que si brusquement nous nous en apercevions vraiment il ne serait plus possible de faire quoi que soit d'autre que d'y penser et de s'en inquiéter au point de reléguer à l'arrière plan toutes les autres préoccupations mondiales.Tout au long du texte Michael est un corps qui enfle et qui n'a même pas comme la grenouille de la fable l'excuse de chercher à être autre chose que lui même pitoyable mesquin et impuissant.Lien : http://talememore.hautetfort.. + Lire la suite
Beard s'était surpris lui-même en se portant si vite volontaire pour un nouveau voyage en motoneige. La claustrophobie l'avait poussé dehors ainsi que la lumière fauve baignant le fjord derrière les hublots de la salle à manger et le fait qu'il était interdit d'aller où que ce soit sans guide armé d'une carabine. Il enfourcha la dernière motoneige et le groupe partit vers l'est en file indienne s'enfonçant à l'intérieur du fjord. Ç'aurait d^^u être amusant de dévaler ce large couloir de glace et de neige entre deux chaînes de montagnes aux flancs abrupts. Mais le vent transperçait à nouveau toutes ses épaisseurs de vêtements ses lunettes s'embuèrent et se couvrirent de givre en quelques minutes et il ne distingua plus que la masse grisâtre de la motoneige devant lui. Il roulait dans le sillage de six pots d'échappement. Pendant dix kilomètres Jan leur imposa une vitesse démente. Là où la neige avait été balayée par le vent la surface du fjord ressemblait à de la tôle ondulée sur laquelle les engins rebondissaient avec fracas.   Vingt minutes plus tard ils se tenaient dans un silence soudain à cent mètres de l'extrémité du glacier mur bleu et déchiqueté qui barrait la vallée sur quinze kilomètres. On aurait dit une ville en ruine crasseuse et dépravée pleine de décombres de tours détruites de brèches géantes. À moins vingt-huit expliqua Jan il faisait trop froid ce jour là pour voir des blocs se détacher signe de la fonte des glaciers. Ils passèrent une heure à prendre des photos et à marcher de long en large. Quelqu'un découvrit une empreinte dans la neige. Ils firent cercle autour d'elle puis reculèrent pour permettre à leur guide avec sa carabine en bandoulière de prouver ses compétences. Une empreint d'ours blanc bien sûr et de fraîche date. La couche de neige étant fine à cet endroit-là il fut difficile d'en trouver une autre. Jan inspecta l'horizon avec ses jumelles.   "Ah dit-il calmement. On va devoir rentrer".   Il désigna un point au loin mais ils ne virent rien. Quand le point se mit à bouger en revanche les choses furent claires. À un kilomètre et demi environ un ours se dirigeait lentement vers eux.   "Il a faim précisa Jan avec indulgence. Il est temps de remonter sur les motoneiges."   Même avec la perspective d'être dévorés vivants ils gardèrent leur dignité et coururent mollement vers leur machine. En atteignant la sienne Beard savait ce qui l'attendait. Tout dans ce voyage conspirait contre lui. Pourquoi la chance tournerait-elle en sa faveur ?Il appuya sur le démarreur. Rien. Très bien. Que ses sinus soient brûlés jusqu'à l'os. Il réessaya encore et encore. Autour de lui des nuages de fumée bleue et des vrombissements stridents enfin l'expression adéquate d'une terreur panique. Une moitié du groupe fonçait déjà vers le bateau. Chacun pour soi. Beard ne gaspilla pas ses forces çà jurer. Il tira sur le starter tout en se le reprochant car le moteur était encore chaud. De nouveau il réessaya. De nouveau rien. Une odeur d'essence. Il avait noyé le moteur ; il méritait de mourir. Tous les autres étaient partis et le guide avec eux faute professionnelle qu'il se promit de signaler à Pickett ou au roi de Norvège. Sous l'effet de son énervement ses lunettes s'embuaient et comme d'habitude se couvraient  de givre. Inutile de regarder en arrière donc mais il le fit quand même et ne vit que de la buée gelée autour d'une parcelle de fjord pris par les glaces. Selon toute vraisemblance l'ours se rapprochait mais Beard avait apparemment sous-estimé la vitesse de la bête sur la terre ferme car au même instant il reçut un violent coup dans l'épaule.   Plutôt que se retourner pour se faire arracher le visage il se recroquevilla sur lui-même s'attendant au pire. Sa dernière pensée - pour le testament qu'il avait oublié de modifier et dans lequel il léguait tout ses biens à Patrice c'est à dire à Tarpin - l'aurait déprimé mais il entendit la voix du guide.   " Laissez-moi faire."  Le prix Nobel avait appuyé par erreur sur la commande des phares. La motoneige démarra au quart de tour.   "Allez-y dit jan. Je vous suis."   Malgré le danger Beard regarda une nouvelle fois en arrière espérant apercevoir l'animal qu'il était sur le point de prendre de vitesse. Dans l'étroit périmètre de semi-clarté entourant la couche de givre sur ses lunettes il y eut un mouvement mais ce pouvait être la main du guide ou sa propre cagoule. Dans le récit qu'il ferait jusqu'à la fin de ses jours celui qui lui tiendrait lieu de souvenir il raconterait qu'à vingt mètres de lui un ours blanc à la gueule béante chargeait quand sa motoneige s'élança - non par goût du mensonge ou pas seulement mais parce qu'il ne fallait jamais se priver d'une bonne histoire.   Retraversant l'étendue glacée dans un bruit de tôle il laissa échapper un cri de joie perdu dans l'ouragan glacé qui lui cinglait le visage. Quelle libération de découvrir qu'à nôtre époque moderne lui le citadin vivant entre son clavier et son écran d'ordinateur il pouvait être chassé dépecé et servir de repas de source de nourriture à d'autres créatures + Lire la suite

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